Valarie Allman
« Je suis très excitée d’être à demain. Les conditions samedi soir seront similaires à celles du Texas, où j’ai lancé à 71,46 m en avril, donc ça me plaît. J’espère vraiment avoir un public passionné samedi soir, mais aussi aux Jeux olympiques dans deux ans. Tokyo était vraiment spécial de ce côté-là, et c’est toujours mieux de recevoir de l’énergie et du soutien de la part des gens présents dans le stade. En plus, nous sommes programmées à un horaire en fin de soirée, là où l’excitation est à son top. Il faut se rappeler qu’il y a deux ans, le disque était sur le point de disparaître de la Diamond League. C’est donc un honneur et une chance pour nous d’avoir cette opportunité. Cela va nous aider à repousser nos limites. »
Sandra Perkovic
« J’adore Paris, c’est toujours bien de revenir ici, le public est toujours terrible. Mélina Robert-Michon amène une atmosphère particulière avec le public français, c’est une des meilleures du monde, et elle est toujours là après toutes ces années. Paris est une de mes villes préférées, une ville de sport et pas seulement de football, donc j’espère y revenir encore quelques fois, y compris en 2024. Le meeting de Paris est ma dernière compétition avant les Mondiaux à Eugene, donc je veux continuer à entretenir ma forme. Je n’attends rien de spécial demain, si ce n’est de continuer sur ma lancée. Il fera très chaud, on verra ce que ça va donner. »
Mélina Robert-Michon
« C’est un plaisir d’avoir de nouveau du disque à Paris. Nous avons assez peu d’occasions en France d’avoir des compétitions de ce niveau-là, avec les meilleures mondiales. Je crois que j’ai besoin de ça pour aller chercher la grosse performance que je cherche en ce moment. Depuis le début de la saison, nous n’avons pas vraiment été gâtés par la météo, même sans parler d’Oslo, donc demain est l’occasion rêvée. Les dernières compétitions ont été frustrantes. La patience n’est pas vraiment mon fort mais je sens qu’il ne manque pas grand-chose pour réussir ce que je veux faire. J’espère que ce sera pour demain. »
Shelly-Ann Fraser-Pryce
« Je vais bien, je me sens bien et j'ai hâte d'être à demain. C'est ma première fois sur la nouvelle piste bleue du stade, je suis assez excitée car je ne connaissais que le Stade de France. Je dois m'assurer que tout ce que j'ai travaillé pendant les entraînements fonctionne, et ce 100 m à Paris demain sera une bonne étape sur mon chemin vers les championnats du monde. Je veux reproduire ce que j'ai fait auparavant, techniquement parlant et je pense que je serai capable de courir vite demain. La température sera chaude, et cela me convient très bien... J'ai l'habitude de courir par temps chaud en Jamaïque ! »
Marie-Josée Ta Lou
Je suis très contente : Paris c’est chez moi ! (Rires) C’est toujours un plaisir de voir Shelly-Ann Fraser-Pryce, une vraie inspiration pour moi et je suis ravie de courir contre elle demain. Quant à moi, je veux faire ce que je sais faire à l’entrainement, je veux être contente après mon 100 m demain, c’est mon objectif désormais. La météo est parfaite pour le sprint demain, je serai à fond dans cette grosse course de Diamond League. Je veux bien m’appliquer sur le départ, c’est ce que me conseille mon coach : dans tous les cas, ce sera une belle course car il y a Shelly ! »
Devon Allen
« Je me sens bien, j’aime Paris et je suis content d’être de retour. J’ai déjà couru quelques fois ici, et assez vite. Je sais que le piste est rapide. Le temps n’était pas super à Oslo jeudi soir, mais mes jambes sont en bonnes formes, je me sens bien, donc je devrais aller plus vite que 13’’22 samedi soir. L’atmosphère est toujours bonne à Charléty, et le public connaît les haies, ce n’est pas un hasard si autant de très bons hurdlers ont grandi ici. Je suis en Europe pour avoir des répétitions de courses avant les Mondiaux. C’est très important pour nous de trouver le rythme, de se sentir affuté et bien dans son schéma de course. Après les championnats nationaux, je n’aurai plus beaucoup de courses avant les Mondiaux, peut-être deux ou trois, donc j’ai besoin d’enchaîner en ce moment. Ça me fera environ quinze courses au moment d’arriver à Eugene, ce qui nous semble bien à mon coach et moi. »
Pascal Martinot-Lagarde
« Je n’ai aucune idée de ma forme. J’ai été blessé fin avril, et j’ai passé un mois sans entraînement normal. Je n’ai donc aucune référence sur ma vitesse, mon départ. Je peux courir à fond, mais je n’ai fait aucune séance spécifique de haies. Cela dit, je n’ai peur de rien, et c’est sans doute le meilleur moyen de courir vite. C’est comme ça que je me suis présenté aux Jeux l’an passé, et je suis allé jusqu’en finale. S’il y a bien un ingrédient qu’on a mis dans la recette avec mon coach ces dernières années, c’est la sérénité. On sait que je peux faire des meetings bof, des France bof, mais mi-juillet à Eugene, je serai capable d’aller très vite. Je veux faire une course propre, sans me laisser perturber par ce qui se passe dans les couloirs d’à-côté. Un chrono aux alentours des minima pour les Mondiaux, entre 13’’30 et 13’’40 serait un retour réussi.
J’ai des chouchous parmi les meetings Diamond League. Je mets en tête Eugene, où j’ai gagné ma première Diamond League, puis Monaco où j’ai battu le record de France et ensuite Paris, même si je n’y ai jamais gagné, malgré quelques belles courses. A la maison, c’est toujours spécial. »
Shaunae Miller-Uibo
« C’est la première fois que je suis alignée dans une Diamond League en même temps que mon mari, c’est marrant et excitant à la fois. Ce devrait être une belle compétition ! J’ai passé pas mal de temps à me battre contre les blessures ces dernières semaines. Je veux juste trouver des repères, passer du temps à m’entraîner correctement. Il y aura des filles très fortes samedi soir, je veux voir où j’en suis, qu’on s’amuse toutes ensemble, et découvrir le public français. J’ai très souvent changé mon schéma de course, il peut être différent selon la course et l’occasion. On devrait encore essayer quelque chose de nouveau samedi soir. Le titre mondial est le seul qui me manque, et je le veux à tout prix. J’espère vraiment que ce sera pour cette année à Eugene. Après Paris, je rentre à la maison pour les championnats nationaux la semaine prochaine. Les gens là-bas nous attendent, avec Steven (Gardiner), on devrait être bien reçus. »
Christian Taylor
« C'est toujours un plaisir de revenir à Paris. Ce meeting a beaucoup d'importance pour moi. J'ai une grande histoire avec Teddy (Tamgho), sur plus d'une décennie. Le triple saut est une épreuve phare ici, toujours très spectaculaire. Nous voulons vraiment faire le show. Je suis numéro 2 aux bilans de tous les temps, c'est une bénédiction d'être dans cette position, mais c'est quelque chose qui me pousse à m'améliorer encore et encore pour être un jour le numéro 1 mondial. Ma blessure a été l'occasion de montrer que tout est possible. Mon objectif ultime est 2024, puisque j'ai manqué les Jeux Tokyo. J'ai eu le cœur brisé l'année dernière. Je travaille en vue des Jeux de Paris tous les jours. Mon anniversaire est demain, et cela me donne l'impression d'être le vieil homme sur la piste, mais j'aime mon sport. Cette saison ressemble beaucoup à 2014, je réapprends à sauter. Je suis un compétiteur, je veux toujours être le numéro 1, même avec d'autres concurrents qui réalisent de grands sauts. Je suis dans une position très humble, mais je reprends confiance en mon corps. Concourir à Turku avec mon élan complet a été la plus grosse barrière à franchir pour mon retour. Après le sixième essai, je me suis dit : " Maintenant je peux respirer à nouveau, je peux concourir à nouveau ". Nous sommes dans une ville olympique à venir, c'est très excitant à deux ans des jeux d’être ici, de s’imaginer dans deux ans, vivre les étapes qui mènent au grand moment : atterrir, récupérer son accréditation, etc. »
Hugues-Fabrice Zango
« Après Tokyo, beaucoup de choses se sont passées. Au Burkina Faso, c’était une émulation incroyable. C’est une grande fierté d’être le premier médaillé olympique en athlétisme, et le premier Africain au triple saut. Après ça, j’ai privilégié la rédaction de la fin de ma thèse, je suis d’ailleurs en train d’apporter des corrections en vue de ma soutenance.
J’ai ensuite repris l’entraînement, et j’ai encore faim, j’espère améliorer ma meilleure performance de la saison et retrouver mon niveau d’ici les Mondiaux d’Eugene. Il y a des jeunes qui ont de longues dents, comme Jordan Diaz, donc le combat sera âpre. J’ai très envie de me mêler à eux. C’est toujours un plaisir de se présenter en compétition avec des grands noms autour de soi, à commencer par Christian Taylor. Je sais que je ne suis pas le meilleur actuellement, mais c’est ce vers quoi je veux tendre. »
Jimmy Gressier
« Ma première partie de saison se passe très bien. Mentalement, je suis très frais. Je me sens en forme, que ça va encore monter dans les semaines à venir. Demain, ce sera surtout une préparation de haut niveau avant les championnats à venir. On verra où j’en suis face aux meilleurs coureurs africains et du monde. Le meeting de Paris, c’est pour moi une prise de rendez-vous avant les Jeux de 2024, avec mon public. On verra ce qu’ils sont prêts à nous donner, et ce que nous sommes prêts à leur donner. J’ai hâte d’être à demain. Pour moi qui viens du foot, partager des moments de joie avec le public, signer des autographes aux jeunes, profiter tous ensemble, c’est top. La chaleur ? A 22h20, ça devrait aller. Hier, à cette heure-là, j’étais en train de pique niquer à l’Insep avec ma copine, et il faisait plutôt frais. »
Alice Finot
« Pour la première fois, j’aborde une compétition d’une manière différente de d’habitude. Déjà, j’ai la chance d’avoir déjà fait les minima pour mes objectifs de l’année. Il y aura dans la course une densité très intéressante par rapport au niveau que j’ambitionne. J’ai l’impression de partir sur un crash test. Je n’ai pas envie de me mettre de frein, mais peut-être qu’il faudra le faire. Sur une prévision de moins de 9’, ce serait trop risqué de suivre les lièvres. Je vais devoir revoir ma stratégie avec le coach. Lui s’imagine que je peux courir en 9’10’’. Mon niveau d’entraînement aujourd’hui est meilleure qu’en 2021, mais il faut être mentalement disponible le bon jour au bon moment. Depuis mon arrivée dans le haut niveau, je n’ai jamais couru dans des stades pleins, ce sera une répétition intéressante pour les grands championnats. J’ai hâte de me faire connaître du public français. J’ai besoin de le faire parce que je n’ai pas pu créer de lien à l’occasion de Torun, et ça m’a manqué. L’occasion de faire sur une Diamond League à Paris, c’est super. Que demander de plus ? »
Andre de Grasse
« C'est bon d'être ici à Paris pour la première fois, en tout cas sans être dans la peau d’un touriste. La météo est incroyable, il fera très chaud demain soir et c'est bien sûr bon pour les sprinters. Ce sera un bon test pour voir où j'en suis. J'espère vraiment courir sous les 20’’, pour être prêt et tout proche de mon meilleur niveau avant Eugene. Les Américains me poussent ces dernières semaines et quand vous voyez des temps rapides, ça vous donne envie de courir vite. »
Steven Gardiner
« C'est seulement le deuxième meeting Diamond League de ma carrière, je ne veux pas faire trop de courses avant les championnats du monde. Je m’entraîne intelligemment, je suis ici à Paris pour la première fois de ma vie, très heureux et prêt à courir. Avant Eugene, je veux rester en bonne santé, alors que l’année dernière avant Tokyo, j'avais peur de ne pas être assez préparé. Par-dessus tout, je veux éviter les blessures. Je vais me concentrer sur mon couloir, en essayant de donner le meilleur de moi-même demain. »
Matthew Hudson-Smith
« Je m'entraîne avec Steven, et c'est très amusant, très intense. Nous sommes amis à l'entraînement. Mais en compétition et demain, pendant quelques secondes, nous ne le serons plus (rires). Je veux rester compétitif dans cette course au niveau très relevé, il y a des monstres dans chaque pays... Si je suis compétitif, tout peut arriver. »
Kevin Mayer
« J’apprécie tout particulièrement le Meeting de Paris. Il est très bien placé dans le calendrier par rapport aux championnats du monde. Je serai à 100% demain, même si je n’ai repris la course qu’il y a trois semaines. Le stress monte un peu, mais j’ai besoin de ça pour faire des perfs. Je suis là pour me faire plaisir. Je retrouve Charléty, un stade que j’adore, j’y explose mes records à chaque fois ! L’atmosphère y est toujours spéciale, comme électrique. Je n’ai pas d’objectifs précis mais j’aimerais bien me surprendre, devant le public français. »
Cyréna Samba-Mayela
« L’objectif demain est de prendre mes marques et de m’habituer à mes concurrentes, en prenant de l’expérience. Ces dernières semaines, je me suis préparée, je suis notamment partie en stage à Monte Gordo (Portugal). J’ai effectué quelques réglages. Je n’ai pas disputé beaucoup de compétitions, mais la saison est encore longue. C’est ma première participation au Meeting de Paris en plein air. C’est énorme ! D’habitude, je le vis depuis les gradins en tant que supportrice. Je vais prendre énormément de plaisir en courant devant mes proches. Je ressens un mélange de stress et d’excitation. Demain va être un peu spécial ! »